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À propos de nous

L’histoire de ‘t Wit Madammeke

Notre histoire commence à la fin du 19e siècle, à l’époque de mon arrière-grand-mère, Euphrazie Nachtegael. Elle faisait partie de ces “Pionniers” de l’histoire des croustillons. C’était en 1897.

Pendant l’Exposition universelle de Bruxelles organisée cette année-là sur le site occupé aujourd’hui par la VUB, Euphrazie présente le “oliebol” sur le stand des Pays-Bas. La pâte de cette spécialité hollandaise est beaucoup plus lourde et la boule plus grande que la pâtisserie que l’on connaît aujourd’hui en Belgique sous le nom de croustillon. À l’époque, sur les foires en Belgique, l’offre des baraques gourmandes se limite aux gaufres, aux beignets et aux confiseries.

 

Mon arrière-grand-mère commence alors à tester le produit en utilisant une pâte à beignets de chez nous, beaucoup plus légère que la pâte utilisée aux Pays-Bas. C’est ainsi que sont nés nos croustillons.

 

Le document le plus ancien qui y fait référence date de 1906. Un article paru dans la presse régionale brugeoise en 1956 évoque le 50e anniversaire de la participation de ‘t Wit Madammeke à la kermesse locale, où elle occupait une place de choix près du mur de l’ancienne prison. De là le fait que nous considérons 1906 comme l’année de notre fondation.

À l’origine, la baraque s’appelait “Pâtisserie Hollandaise chez Behaegel” (= le patronyme de son époux). Le nom ‘t Wit Madammeke a été inventé par ses clients de l’époque. Elle n’avait pas toujours eu les cheveux blancs. Elle s’est un jour réveillée la tête toute blanche après avoir fait une petite crise cardiaque pendant la nuit. Un cas rare, d’après le médecin. C’est ce qui lui a donné son nouveau surnom. Une plaquette a alors été ajoutée au nom de sa baraque : “Chez ‘t Wit Madammeke”.

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Lorsque Louvain est le théâtre de manifestations violentes opposant étudiants flamands et francophones à la fin des années 1960, mon grand-père craint que les plus extrémistes ne s’en prennent à sa baraque, qu’il rebaptise alors “Hollands gebak bij ‘t Wit Madammeke”.

 

Au début des années 1970, mon père reprend l’affaire, change le nom en ‘t Wit Madammeke et le fait inscrire ainsi au registre de commerce. À son décès en 1997, nous reprenons l’affaire dans laquelle j’ai commencé à travailler dès l’âge de 15 ans.

 

Aujourd’hui, 20 ans plus tard, notre baraque a acquis une belle réputation dans la région. Pour de nombreuses personnes, elle est une véritable “institution”. Et nous en sommes fiers.

Nous travaillons toujours avec les meilleurs produits du marché, suivant la recette séculaire de mon arrière-grand-mère. Plusieurs fois par jour, nous fabriquons toujours nos pâtes à l’aide de notre mélangeur traditionnel. Chez nous, pas de machines : tout se fait à l’ancienne.

 

Tous nos produits sont cuits à la minute, au moment de votre commande. Rien n’est réchauffé. Pas même nos frites. Si une quantité excessive est cuite, l’excédent est aussitôt jeté. 

 

Nous avons pour devise :

' Ne donne pas au client ce que tu ne mangerais pas toi-même '.